Hello à vous, amis maniaques !
Je me pose une question existentielle méga profonde… Je suis certaine que vous vous posez la même tous les jours en vidant votre lave-vaisselle.
Quand franchit-on la
Limite entre désencombrement et minimalisme ?
That is the question, my friends…
Quand on ne sait plus s’arrêter…
En ce moment, je subis une méga prise de tête avec Papa Maniaque suite à ma dernière vague de désencombrement…
Vous vous demandez certainement « pourquoi diable ? »…
Et bien, je vous pose le contexte…
Samedi soir, à notre retour de vacances, Papa Maniaque était en extase face à la rapidité à laquelle la maison avait retrouvé un aspect « normal ». A savoir, pas un chantier de linge et autres brols à trier.
En effet, en moins de 30 minutes après notre arrivée, tout était rangé et la machine à lessiver tournait gaiement. Voilà un des principaux avantages d’une maison organisée et désencombrée : on peut aller droit au but !
C’est pourquoi, forte de ce compliment, je me suis replongée dès dimanche dans mes rangements, le coeur léger et victorieux…
Trois sacs de vêtements et un meuble vidé plus tard, ce fut hélas la douche froide…
« Et quand tu n’auras plus rien à évacuer, c’est moi qui y passerai ? »
Glurps.
Celle-là, je ne m’y attendais franchement pas.

Le désencombrement… drogue des temps modernes ?
Alors, je connaissais l’alcoolisme, le tabagisme, l’addiction au chocolat (pfff … n’importe quoi ! ), et tous les « holics » du style shopaholics, spendaholic et autres camés aux substances hallucinogènes….
Mais voilà qu’il m’accuse de minimalisme !
Droguée au rangement… Haaaaa….. beaucoup de mamans au bord de la crise de nerf poufferaient de rire (nerveux) ! Si seulement…
Bon soit.
Pas possible.
Je crois que je suis dans la phase de déni.
Au secours.
Dilemme dilemme dilemme
Toujours est-il que je me retrouve avec des armoires forts vides.
Et donc inutiles.
Et donc à retirer.
Non ?
Pour convaincre mon cher et tendre de la pertinence de mes actes, je lui ai proposé une photo avant/ après en retirant provisoirement les meubles qui me gênaient en ce jour. Avec moi, cela fonctionne toujours pour me décider.
Et, bien, mes chers amis, j’ai une triste nouvelle à vous annoncer.
Ca n’a pas marché.
Je suis en manque…
Il faut que je range.
Conclusion
C’est comme quand on donne de la morphine à un malade. Il finit accro. Et bien, je pense que je suis accro au désencombrement.
Mais, au fond, entre ces deux maux, l’accumulation et l’évacuation compulsive, lequel serait le moindre mal ?
C’est dingue comme je tombe toujours dans les excès…
Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
Allé, je vire les meubles !
Comme ça j’y pense plus.
Enfin, pour le moment 😉
J’ai vu des centaines de vidéos sur le minimalisme et l’encombrement; et c’est la première fois que je tombe sur un qui parle de l’évacuation compulsive. Je me suis désencombré de plus de 85 pourcent de mes objets et je me trouve encore trop encombré alors que tous mes restes d’objets pourrait entrer dans un VUS sauf pour les meubles. Logement 3 1/2. On dirait que je suis incapable de vivre avec des objets; pourtant, j’aime bien en avoir. Ça commencé avec une relocalisation pour rénovation et depuis, j’ai l’esprit minimaliste-survivaliste sans accumulation aucun. Je me sens mieux mais je n’arrive plus à supporter de me sentir encombrer. Blizzard la vie.